Texte d´une chanson : Le Damier...et mots d´un artiste...Olivier Goulet

   

Le damier

Texte-musique : Olivier Goulet

Amour s’il est vrai que l’on s’aime
Un beau jour s’il fait nuit non de non
Si le matin tes lèvres et la Seine
S’il est vrai et ce feu sur le mont

Oh amour si ce matin je saigne
S’il est vrai si  seulement c’est si  court
Si la nuit et ce pas et se traine
Et ce ciel  sous lequel  mon amour

Haaa haa c’est ainsi
Pam pam pam pam toi et moi
Haaa Haa l’infini
Que je vois là

Oh amour si ce matin nous selle
Entre nous Oh la douce leçon
Si les fleurs là au loin sur la grève
Où l’on danse et s’il est feu sur le mont

Si amour s’il est  tard si je saigne
Sur ton doigt un peu plus chaque jour
Si la nuit et ce pas sur mes lèvres
Loin de moi  sous lequel mon amour

Haaa haa c’est ainsi
Pam pam pam pam toi et moi
Haaa Haa l’infini
Que je vois là

Si amour si les eaux vous ramènent
Sur ces rires  nous dansions amour
Et ce jour qui s’étale sur tes lèvres
Pas à  pas et le matin  autour


Haaa haa c’est ainsi
Pam pam pam pam toi et moi
Haaa Haa l’infini Que je vois là

















Mots/maux d´un artiste  :

"Je pense parfois découvrir des trésors qui n’en
sont pas, sur ma route qui n’en est pas une. Alors
je ris. Je ris beaucoup et j’écris des chansons.
C’est un plaisir sans fin et sans limite : j’avance
d’erreur en erreur, je me perds de plus en plus
et je sème des chansons comme l’autre semait
des cailloux, pour retrouver mon chemin, pour
l’indiquer. S’il faut décrire mon travail je dirais qu’il
s’agit d’un répertoire invraisemblable d’erreurs
heureuses. Oui. Cela bourdonne d’erreurs. Par
moments. Je l’espère en tout cas… Je n’ai donc
pas de boussole. Aucune.
J’avance au pif. Et
c’est tellement bon de se perdre ainsi. Surtout
quand parmi l’herbe autour du puit, dans la ruelle
sombre où l’heure se creuse, dans le nid de la
chouette absente, ou dans cette nuit entre deux
bois (où j’aime souvent), on trouve sur le chemin,
par hasard (j’allais dire par erreur), brillants et
savoureux comme des œufs en chocolat, tout
chauds et qui brûlent un peu les doigts, des mots
ou des sons épais comme des rêves, sonnants
et trébuchants du trésor qui les hante encore.
rassurez-vous, là où je me suis perdu un chemin
s’est ouvert. Ce n’est pas le plus court, du tout.

                 C’est le mien. Bienvenue.

Olivier Goulet 
Porto-Cristo [Mallorca] "